Batir l’édifice intérieur

Scepticisme et morosité sont dans toutes les bouches, particulièrement bien ancrés par l’œuvre récurrente des médias, le mot d’ordre se doit d’être : garder le cap. Il n’y a pas que l’espoir qui fait vivre, mais l’action, sceau de la réalisation de soi, qui nourrit chacune des composantes de nos objectifs. Evoquer un objectif, c’est parler un (temps ou tant, soit peu du regard que nous posons sur les choses. Certains reprennent l’image du verre, que l’on peut voir à moitié plein ou à moitié vide. C’est aussi poser son regard , sur ses excédents plutôt que sur ses manques. La notion d’objectif renvoie au concept de construction de soi, de réalisation de soi. Il se trouve que nous ne nous construisons, qu’à partir de ce dont nous disposons, versus ce qui nous fait défaut. Etre architecte de sa vie, c’est recenser, regrouper et user des matériaux qui sont en nous, nécessaires à l’érection de son édifice intérieur.

Qu’on Å“uvre dans sa vie privé et/ou, au sein de sa sphère professionnelle, c’est d’abord et avant tout le soi (dans le sens du moi) qui se réalise. La configuration dans laquelle le moi doit Å“uvrer à un instant peu représenter une complexité relative. Pour en sortir, le regard encore lui, doit être rivé sur ce vers quoi nous voulons tendre, plutôt que d’entretenir les filtres qui animent ce scepticisme d’où peut en découler cette morosité.

Pour ma part, grâce à ce petit peu d’énergie qu’il y a en moi, je me contenterai de poser un instant les yeux, sur les bourgeons de l’amandier qui fleurissent en cette saison.

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