Une croyance particulièrement déroutante.

Le monde dans lequel nous vivons, est celui pour lequel nous avons opté, sciemment ou inconsciemment, en connaissance de cause, ou en désespoir de cause.
Le regard que tout un chacun, porte sur son existence, et plus généralement sur le monde est fonction des valeurs, des croyances. L’individu possède une cartographie des représentations qui lui sont propres nourries de ces dites croyances. Mais cela n’est autre que le monde selon lui et non tel qu’il est. La carte n’est pas le territoire. Sa façon de voir, favorise dans un cas l’accès à l’excellence, dans l’autre, à la médiocrité. N’importe quel thérapeute, coach, … le corroborera sans ambages.
Les croyances s’avèrent être un excellent moteur suscitant l’action conduisant vers l’atteinte de l’objectif c’est donc la réussite. A contrario, elles peuvent être paralysantes, déroutantes, voir, destructrices et c’est l’échec.
La Bible a fourni l’exemple d’une croyance fort répandue, qui a fait son chemin au sein des théories des plus anciennes jusqu’aux plus modernes : «C’est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain » (Genèse 3.19). L’expression s’est vulgarisée et nous trouvons différentes formulations pour un sens identique : « pour réussir, il faut travailler dur, ou encore travailles dur si tu veux réussir ». Qui ne s’est pas fait rappeler à l’ordre au moyen de cette phrase, par ses parents, par ses professeurs, ou encore par son employeur…


Cette locution, comme déjà dit, s’est s’avérée pour certains, dévastatrice, pour d’autres, tonifiantes. J’ai eu l’occasion de me faire dire par certains de mes coachés au cours de séances de coaching, que la phrase en question avait suscité des entraves à leur créativité et ne finissaient par ne faire que selon la volonté du parent rappelant à l’ordre. Pour d’autres, la phrase a été déroutante. L’individu encore enfant qui se faisant répéter cela pour la sempiternelle fois, finissait par éprouver des scrupules à s’arrêter pour se reposer. A l’état adulte pour certains d’entre eux qui entreprenaient des études, se montraient incapables de s’accorder le moindre répit. Inutile de dire que les instants d’apprentissage pouvaient s’avérer considérablement ralentis, voir totalement inefficaces, par le simple fait de contredire cette croyance, en s’octroyant une pause. D’autres encore, me témoignaient avoir carrément renoncé à la persévérance car cette phrase leur avait
été énoncée étant jeune, sur le ton de la menace. A l’état adulte, comme à l’enfance, l’effort tant dans l’environnement scolaire que professionnel, paralysait toute tentative d’action. Si cette phrase émanant d’un livre supposé incarner l’élixir de vie de certains pour d’autres, un simple ouvrage de référence, il convient d’analyser comment cette croyance s’applique.
Nous avons tous un jour pu remarquer, que certains fournissent peu d’efforts et parviennent à de bons résultats, tandis que d’autres pour des efforts intenses stagnent allant même jusqu’à baigner dans la médiocrité.

Ce que ne dévoile pas la Bible, c’est la grille de lecture de l’expression : ‘sueur de ton front’. Et s’il y en avait qui ne transpirait pas en travaillant, seraient-ils privés de la récompense en ayant fait l’économie d’un labeur ardent ? Ou devraient-ils subir un traitement pour rentrer dans la norme ?

Justement, le flou de cette expression laisse libre cours à l’interprétation. En matière de droit, nous aurions dénoncé un vide juridique. Profitons en alors pour transformer cette croyance, afin que le principe du moindre effort pour un résultat optimum s’applique.

Travailler ? Surement. Beaucoup ? Visiblement moins sur, comme c’est le cas pour certains. Que reste –t-il ? Il reste l’efficacité. C’est semble t-il le seul rempart contre la corvée. Toute la littérature allant du management à l’autobiographie de personnages célèbres, regorgent d’exemples sur l’efficacité des hommes qui réussissent. Ils sont efficaces car ils ont façonné leurs croyances de sorte qu’elles soient au service de l’objectif.

ne étude portant sur les enfants qui réussissent à l’école, évoquait que ça n’était pas ceux qui faisaient leur devoir pendant de longues heures qui obtenaient les meilleurs résultats scolaires, mais surtout ceux qui écoutaient attentivement leur professeur et qui visualisaient mentalement la leçon du jour avant de dormir. C’est un des exemples de l’action efficace au service de l’objectif.
Croire que l’individu est potentiellement expert en changement, c’est déjà balayer les croyances les plus paralysantes. Etre efficace, c’est se dire que la réussite est tributaire de l’action personnelle. C’est en même temps accroitre son niveau de conscience sur les ressources que l’on possède. C’est contempler ses forces et les mettre à contribution.
Puisque nous sommes dans un monde d’action, autant qu’elles soient radicales et ciblées, plutôt qu’abusivement dévoreuses d’énergies. Faisons usage des questions ouvrant des perspectives : comment puis-je être efficace ? Comment faire ce que je fais en moins de temps ? Comment transpirer moins pour un résultat optimum ?

out cela revient à décrire davantage sur les sous-jacents de l’efficacité. Nous en listerons quelques uns pour le besoin compréhension du lecteur.

La précision de l’intention : définir ce que l’on ne veut, mais mettre de plus belle l’accent sur ce que l’on veut.
la définition de l’objectif : Ou veut on parvenir. Quel est le but ?

L’instrumentalisation de la connaissance : se servir de sa connaissance et faire appel à celle d’autrui, lorsque quelque chose d’indispensable nous fait défaut.

La persévérance, à défaut de laquelle tout effort toute action porte le risque d’être vaine.

Ou alors, travaillez en été et vous transpirerez plus vite, peut être que cela accroitrait l’impact du résultat. Qui sait ?

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