Accroitre l’estime de soi

accroitre l’estime de soi.

Le regard que je porte sur mon existence, sur ma façon d’agir, sur ma perception me feront dire que je m’estime ou non. Lorsqu’on se sent en congruence avec le concept de soi, son estime de soi s’en voit alors tout autant grandie. Un sujet bien dans sa peau qui notamment se perçoit leader, directif, autoritaire, culoté…, peut être ou non satisfait de lui-même.

La bonne estime de soi est la clé de voute de l’efflorescence personnelle et de l’efficience professionnelle.

Les FONDEMENTS de l’estime de soi

La vision de soi est définie comme le regard que l’on porte sur soi, cette évaluation, fondée ou non, que l’on se fait de ses qualités et de ses défauts. Dans cette notion, la subjectivité prend une place prépondérante et son décryptage s’avère parfois complexe. Ainsi, une personne peut percevoir une détérioration voire, une carence de l’estime de soi, sans que son entourage ne décèle ce qui lui fait défaut. Ce regard que l’on porte sur soi, est en grande partie régit par notre environnement familial et ou social. Les enfants naissent princes ou princesses et se sont les parents même qui leur portent cette dénomination mais qui en même temps peuvent les transformer parfois en monstres.

 

L’enfant devenant sujet adulte cultive le regard que son environnement lui a porté durant ces années. Dans le meilleur des cas, il produit un schéma de soi de réussite dans son système de traitement de l’information. Ce qui entraine une réutilisation spontanée de ses acquis antérieurs. Dans le pire des cas, il dispose alors d’une image distordue de lui-même, pis il développe une propension à l’entretien de ses faiblesses et à la minimisation de ses atouts. Son schéma de soi enregistre des échecs, qu’il réitère de façon systématique. En se comparant aux autres, son regard se focalise, sur ces manques et sur les plus des autres. Il ne remarque que ce qui lui manque s’en désole et poursuit sa descente dans la voie du découragement et du renoncement.

La mise en perspective des expériences multiples de notre histoire nous amène souvent à leur donner un sens nouveau, avec pour conséquence de relativiser certaines de nos réussites et de nous déculpabiliser par rapport à nos défauts.

Nous pouvons découvrir, et apprécier davantage certaines de nos caractéristiques positives. Une conscience de soi plus profonde conduit à l’acceptation de soi et ainsi à l’estime de soi.

‘’LE PLUS GRAND MAL QUI PUISSE ARRIVER A L’HOMME, C’EST QU’IL EN VIENNE A PENSER DU MAL DE LUI-MEME’’. Goethe

Quoi faire pour augmenter son estime de soi :

L’augmentation de l’estime de soi impose parfois comme préalable à l’examen de chaine des croyances. Ceci fera l’objet, d’un autre article, pour l’heure, nous focaliserons sur l’apprentissage de certains reflexes.

Commençons par dresser l’inventaire de soi selon ce qui détermine le concept de soi et en compléter la description sur un ensemble de plans : apparence physique, les relations avec les autres, les traits de caractère, les caractéristiques professionnelles, le mode de fonctionnement mental, le mode de fonctionnement affectif, les principes et valeurs. En d’autres termes posez-vous les questions : comment je veux être ? Quelles sont mes valeurs …

L’autocritique et le manque d’estime de soi :

Nous entendons tous une voix intérieure (appelons le pour la circonstance : objecteur) nous critiquer, nous juger, nous faire peur. Elle est plus ou moins assourdissante selon les individus mais de façon générale, nous y sommes attentifs. D’abord parce qu’elle est récurrente, puis correspond à l’idée que nous nous faisons de nous ! Elle suscite des conséquences dévastatrices sur notre estime de soi : pointe nos moindres erreurs et fait preuve d’amnésie fréquente à l’égard de nos succès, au mieux elle les minimise.

Lorsqu’elle en vient à saboter toute expression de la valeur personnelle, elle en devient pathologique.

Cet objecteur dont la formation remonte à l’enfance, a acquis sa puissance avec le temps. Il constitue l’intériorisation depuis les interdits et les réactions de nos figures parentales jusqu’à nos comportements.

Il revêt néanmoins une utilité substantiel, car il satisfait à notre besoin de structure en contrôlant nos impulsions et nous fournit un cadre en nous rappelant les règles et valeurs que nous avons fait nôtres. Il maintient une discipline et un équilibre.

L’objecteur peut aussi nous aider à nous sentir bien lorsqu’en nous comparant aux autres, il nous trouve meilleur qu’eux. Notre sentiment de valeur personnelle est alors positif par rapport aux autres et la satisfaction qui en résulte nous encourage à poursuivre dans la voie de la comparaison.

Une autre fonction de l’objecteur est d’aider à réduire et ou à éviter les sentiments pénibles que nous éprouvons, comme la peur, la tristesse et la colère : la peur de l’échec, par ex. car tout changement, toute prise de risques, s’accompagnent généralement d’anxiété. L’objecteur, en nous accablant de ses jugements négatifs, ébranle notre confiance et peut nous amener à renoncer à notre projet de changement. Nous voilà ainsi momentanément soulagés ! Etre soulagé ne signifie pas avoir été au bout.

Les approches comportementalistes proposent des techniques qui enseignent la canalisation de cet objecteur interne pour le faire taire. Il s’agit d’abord de repérer les situations dans lesquelles il apparaît, d’identifier les sentiments qu’il nous amène à éprouver et ceux qu’il nous permet d’éviter puis d’examiner les fonctions qu’il remplit.

L’étape suivante consiste à transformer la façon dont nous sommes programmés. Prendre conscience de ce que lui obéit nous permet de prendre conscience de ce qui nous en a coûté jusqu’à maintenant dans notre vie personnelle et professionnelle. C’est une raison de le faire taire.

Après quoi, nous devons affirmer notre valeur personnelle et il essentiel pour chacun de trouver pour lui-même les affirmations qui devront remplacer la voix de l’objecteur.

Moi souhaité, Moi non souhaité et bénéfices secondaires d’une mauvaise estime de soi.

Etre la personne que je souhaite être est la clé d’une bonne estime de soi. C’est le principe de la conformité avec son système de valeurs.

C’est repérer les caractéristiques que l’on souhaiterait développer pour progresser vers un profil qui nous satisfasse. En somme, nous devons visualiser un modèle de référence existant ou non et se modéliser dessus.

Une personne pesant le pour et le contre d’un éventuel changement peut trouver tous les avantages à demeurer dans le personnage qu’elle lui est familier bien qu’il ne nous satisfait pas, cela constitue une entrave au changement de programme.

Ces avantages sont alimentés par un certain nombre de nos croyances limitantes, du type :

– il prétentieux de s’aimer. Il faut être modeste. Les gens n’aiment pas les prétentieux,

– en tant qu’individu, je suis bien petit et peu important à côté de Dieu, …

– si je suis peu sûr de moi, les gens auront peu d’attentes à mon égard et je risquerai moins de les décevoir.

– m’apprécier alors que personne ne m’apprécie pas, est ridicule.

Il s’agit de repérer ses croyances limitantes et de les recadrer en par la substitution de croyances fortifiantes :

– s’apprécier soi-même permet de mieux apprécier les autres,

– l’estime de soi est à la base de la confiance en soi qui est une clé à l’affirmation de soi

– s’estimer n’est pas se surestimer. C’est se reconnaître de la valeur avec ses qualités et ses limites.

Il est possible de changer en s’octroyant les pleins pouvoirs et en demeurant congruent.

Il faut identifier les bénéfices que nous procura la situation présente à comparer avec ceux qu’apporterait un éventuel changement.

 

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