Les conséquences de l’abus sexuel

Les conséquences de l’abus sexuel constituent un torrent tumultueux incluant : un sentiment d’impuissance, de trahison, d’ambivalence d’ambivalence, ainsi que plusieurs autres symptômes. L’abus sexuel, est pour son usager, une chosification du corps de l’autre, servant à satisfaire une jouissance exclusive : la sienne. Pour parvenir à ses fins, il ne transitera pas nécessairement par l’infliction de violences physiques à sa victime, mais usera également de stratagèmes en tous genres visant à attirer sa proie, notamment le fait d’être gratifiant en échange de certains plaisirs, ou par l’exercice d’un chantage : ‘’ce sera notre secret. Mais si tu parles, je le raconterai à tout le monde et tu te paieras la honte ‘’Si tu parles, je m’en prendrai à ta famille’’….

Le sentiment d’impuissance connait trois principales raisons :

* Dans les cas d’inceste, la victime ne peut fuir sa famille dysfonctionnelle. Ses proches n’ont pas su la protéger. Parfois, ils ont été témoin d’agissements non adéquats, qu’ils ont minimisé : ‘’ton père était très tactile et on savait tous que c’était sa façon d’aimer ses enfants’’. Il s’agit d’une forme de déni qui peut aller jusqu’à affirmer que rien d’anormal n’a été relevé. Parfois, lorsque la victime tente de dénoncer les agissements d’un grand père, d’un oncle, ou d’un ami, elle est prise pour affabulatrice.

* le fait que la victime n’ait pu échapper à cet abus, déclenche en elle, un sentiment d’impuissance, de solitude et de désespoir. De plus, le prédateur use de la menace et/ou de la honte pour réduire sa proie au silence puis pour réitérer son geste en toute impunité. Cette conduite perverse ne fait qu’accroitre l’impuissance de la victime et lui faisant admettre une forme de naturalisation de sorte qu’elle pourrait de nouveau être abordée par un pervers et se laisser entrainer dans ses filets, sans coup férir : ‘’de toute façon je suis faible, n’importe qui peut me violer, me voler, me frapper, j’ai trop peur de me défendre’’.

* La victime ne parvient pas à mettre un terme à la souffrance présente. Seule, la décision de mettre fin à ses à jours, ferait à jamais disparaitre sa douleur, mais elle ne peut s’y résoudre. Elle opte pour une forme lente de destruction. La souffrance auto infligée consciemment ou non, servant parfois d’expiation à la victime qui se pense comme le ou la principal(e) coupable.

Ce sentiment d’impuissance entraîne chez la victime des conséquences lourdes, entravant le processus de résilience :

* La personne abusée perd l’estime d’elle-même, car elle doute de ses capacités à pouvoir combattre son prédateur. Elle est souvent persuadée que ses attitudes ont suscité l’acte et que le coupable n’y est pas nécessairement pour quelque chose :’’si je ne l’avais pas suivi, cela ne se serait jamais produit, c’est de ma faute’’  ‘’j’avais 13 ans, j’étais amoureuse de lui et lui aussi (45 ans), il me présentait à ses amis du club libertin. Il ne m’a jamais fait mal, même durant les attouchements’’

* L’abandon de tout espoir de résilience, s’ancre en croyance : ‘’je ne connaitrai plus une vie normale, je n’y arriverai jamais’’

* Elle refoule les images de l’agression sexuelle, à force s’insensibilise à la rage, à la souffrance, au désir ou à la joie. Elle sombre dans une forme d’atonie psychique. « Je ne me souviens plus très bien, je ne veux pas m’en souvenir, je ne ressens plus rien, je suis comme mort »  « je vis comme dans un rêve, de toute façon je n’existe plus »

* l’incapacité à gérer les relations interpersonnelles, font qu’elles se situent soit dans la vénération de l’autre soit dans la haine. Les débuts de toutes relations commencent souvent par une angélisation de l’être qu’elle rencontre, c’est pourquoi, elles retombent quelques fois, sous la coupe d’un pervers, ce qui renforce leur sentiment d’impuissance.

Le sentiment de trahison

La trahison née de cette confiance investie envers celui ou celle supposé(e) incarnée une loyauté. On n’est jamais trahi que par les siens, comme le dit le proverbe. Le prédateur montre toujours patte blanche avant de s’emparer sa victime. C’est le loup qui s’empare de la persona de la grand-mère, afin que le petit chaperon rouge réduise sa vigilance à néant prête à se laisser enfermer par ses étreintes. La victime, croyant à ce qu’elle voit, se laisse séduire et lorsque le masque tombe, elle est sans mots, sidérée parce qu’elle ne comprend pas les agissements de l’autre, ni celui qui lui arrive.

Le sentiment de trahison est également éprouvé à l’encontre de l’entourage, qui soit par négligence ou soit par complicité, n’est pas intervenu à temps pour empêcher la prédation et repousser son usager.

La conséquence de la trahison est une méfiance de tous les instants et une suspicion essentiellement à l’égard des personnes les plus proches et les plus aimantes, puisque celles qui se trouvaient en position de la protéger, ont failli à leur mission, tout en considérant d’avoir mérité ce qui lui arrive, soit du fait d’un corps ou d’un caractère qu’elle n’aime pas.

Le sentiment d’ambivalence

Il consiste en un ressenti de deux composantes opposées. Ici, l’ambivalence se configure à partir de honte et d’impuissance se couplant à un certain plaisir relationnel, sensuel, ou sexuel.

Le fait que le plaisir soit parfois associé à la souffrance entraîne des dommages considérables : la personne se sent responsable d’avoir été abusée, elle estime même y avoir contribuer. De surcroit, si elle y a éprouvé un plaisir, cela ne fera que rendre sa culpabilité encore plus insupportable. Le souvenir de l’agression être rappelé à la mémoire durant des rapports conjugaux, elle ne parvient pas à s’épanouir dans sa sexualité car elle est renvoyée à la perversion de l’abuseur. Elle exerce un contrôle sur son désir et son plaisir.

C’est pourquoi, il convient de faire prendre conscience à la victime qu’elle n’est pas responsable des agissements de son prédateur envers elle.  De même, qu’elle n’est pas responsable du plaisir qu’elle aura éprouvé.

Quelques autres symptômes

La peur de se retrouver seul dans le noir, de dormir seul, les cauchemars, les peurs nocturnes (surtout la poursuite, la menace et l’enlèvement)

Ne pas exprimer sa sensibilité, la peur de l’eau sur le visage durant le bain ou en nageant (sentiment de suffocation),

Aliénation à l’intérieur de son propre corps, incapacité à prendre en compte les signaux de son corps ou bien d’en prendre soin, mauvaise image de son corps, prise ou perte de poids pour éviter d’attirer l’attention sexuelle,

Problèmes gastro-intestinaux, problèmes génitaux (dont les infections vaginales spontanées), maux de tête, arthrite ou douleur aux articulations,

Porter de nombreux vêtements, y compris en été, porter des vêtements larges, incapacité à se dévêtir dans les situations appropriées (pour nager, pour se baigner, pour dormir), contraintes très importantes pour l’intimité dans la salle de bains.

Désordres alimentaires anorexie, boulimie), abus de drogue ou d’alcool, autres dépendances, comportements compulsifs,

Automutilation : blessures auto-infligées,

Phobies

Besoin d’être invisible, perfectionnisme,

Pensées suicidaires, tentatives de suicides, obsession du suicide,

Dépression (parfois paralysante), pleurer sans raison apparente,

Problème de colère : incapacité de reconnaître, d’admettre et d’exprimer sa propre colère, peur d’une colère réelle ou imaginaire, constamment en colère, très grande hostilité à l’égard de toute personne du sexe ou de l’ethnie de l’agresseur,

Dépersonnalisation : faire des malaises, des crises dans des situations stressantes, être toujours en crise, insensibilité psychique, douleur physique ou insensibilité associée à des souvenirs particuliers, des émotions (par exemple la colère) ou des situations (par exemple les relations sexuelles),

Contrôle rigide du processus de pensée, manque d’humour ou sérieux extrême,

Se réfugier dans l’enfance, s’accrocher à quelqu’un, se recroqueviller dans un coin (comportements pour rechercher la sécurité), nervosité à l’idée d’être vu ou surpris, se sentir épié,

Problèmes de confiance, incapacité à faire confiance (on n’est pas en sécurité lorsque l’on fait confiance), accorder trop de confiance, accorder sa confiance sans discernement,

Prise de risque élevée (« défier le sort »), incapacité à prendre des risques,

Problèmes de limites, contrôle, pouvoir, territorialité : peur de perdre le contrôle, comportements compulsifs/obsessionnels (tentative de contrôler des choses sans importance juste pour contrôler quelque chose!), confusion entre sexe et pouvoir,

Culpabilité / honte / très faible estime de soi / se sentir bon à rien / haute estimation des petites faveurs des autres,

Comportement de victime (persécuter quelqu’un après avoir été soi-même victime), surtout sexuellement, aucun sens du pouvoir ou bien du droit d’imposer des limites, incapacité de dire « non », rechercher des relations avec des personnes beaucoup plus âgées (commence à l’adolescence),

Envie d’aimer et d’être aimé, savoir et faire instinctivement ce que l’autre personne veut ou espère, les relations sont de grands échanges (l' »amour » a été pris, mais non donné),

Sentiment d’abandon,

Incapacité de se souvenir de certaines périodes (surtout entre 1 et 12 ans), ou d’une personne ou d’un lieu spécifique,

Sensation de porter un lourd secret, être pressé de le dire ou bien au contraire avoir peur qu’il soit révélé, penser que personne ne le croira. Être généralement secret. Se sentir « marqué »,

Se sentir fou, se sentir différent, se sentir irréel alors que tous les autres sont bien réels, ou inversement, se créer des mondes imaginaires, des relations ou des identités (par exemple pour une femme, s’imaginer, se croire un homme c’est à dire, pas une victime),

Déni ou dissociation, aucune conscience de ce qui s’est passé, répression de la mémoire, faire semblant, minimiser (« ce n’était pas si grave »), avoir des rêves ou des souvenirs (« c’est peut-être mon imagination ») (flash-back), réactions négatives « inappropriées » à l’égard d’une personne, d’un lieu ou d’un événement, flashs (lumière, lieu, sensation physique) sans avoir aucune idée de leur signification, se souvenir de l’environnement mais pas des faits. La mémoire peut revenir par le dernier événement traumatisant ou bien l’agresseur. Les détails du trauma peuvent ne jamais revenir à la mémoire.

Difficultés d’ordre sexuel : le sexe est apparenté à de la salissure et/ou de la souillure. Une aversion à  être touché, y compris lors d’examens gynécologiques. Forte aversion pour certaines pratiques sexuelles, ou au contraire puissant désir. Le sentiment d’avoir été trahi par le corps. Une confusion règne entre sexe/affection/domination/agression/violence. La victime conçoit la relation à l’autre comme un rapport de dominant/dominé. Elle s’inscrit dans une séduction « compulsive » ou au contraire fera tout pour être repoussante. Pour autant elle multipliera les partenaires et les aventures sans lendemains. Elles seront, bien souvent dans l’incapacité d’avoir des relations intimes dans le cadre d’une relation amoureuse.  Elle sera au centre d’un conflit entre la sexualité et l’attention.  Elles exerceront parfois dans les métiers du sexe, tels que : la prostitution, le strip-tease.  Une addiction au sexe ou au contraire une abstinence. Leurs relations peuvent se sexualiser, avec une réponse érotique à tout abus ou colère, fantasmes de domination ou de viol (culpabilité et confusion). Elles auront un certain nombre de fois recours à des relations homosexuelles.  Notons que, l’homosexualité n’est pas forcément une conséquence de l’inceste,

Les partenaires des victimes souffrent également souvent de conséquences du syndrome post-inceste, surtout dans les comportements sexuels et relationnels.

On observe parfois un désir de changer de nom pour se dissocier de l’agresseur ou prendre le contrôle de soi.

Les victimes ne supportent pas le bonheur, elles affectionnent surtout les situations tristes, qui correspondent à leur vue du monde. Elles sombrent d’ailleurs dans une déprime qui parfois est tonitruante.

Elles développent quelques fois des personnalité multiples et se livrent à des comportements antisociaux, tels que le vol, les agressions…

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6 réponses à Les conséquences de l’abus sexuel

  1. kalinka dit :

    Bonjour,

    Je suis une femme (ou 1 fille), j’ai 45 ans (alors que j’en ai à peine 15 dans ma tête), et ma vie est une longue série d’échecs et de combats. Avec une dépression qui m’a suivie durant toute ma vie et des consultations de psys pendant plus de 22 ans….sans résultats concrets. Evidemment, puisqu’aucun souvenir précis n’est encore jamais remonté alors que je présente TOUS les symptômes (ou presque) décrits plus haut…
    J’ai toujours eu peur des autres ++++ et même si des garçons pouvaient me plaire, je les fuyais dès qu’ils m’approchaient et les rejetais avec violence (comme si ma vie en dépendait) s’ils voulaient s’approcher..et je ne comprenais pas pourquoi. J’attirais souvent les plus moches (comme 1 miroir) car je me sentais moche ….
    Ma 1ère relation sexuelle a eu lieu à 22 ans, avec un inconnu rencontré dans le train (un bide total) car je voulais le faire pour essayer d’être « normale » en pensant que j’allais enfin être aimée, quelle naïveté!…J’ai ensuite enchainé avec d’autres relations (une petite dizaine) d’un soir avec des inconnus (et des risques) sans lendemain, et sans aucun plaisir, pour toujours plus de mal-être et de dégoût de moi-même.
    Alors que j’étais objectivement très jolie (on me proposait souvent de faire des photos que j’ai toujours refusé), je me sentais moche, minable, je voyais tout en noir, le désespoir et la solitude extrême. Je ne sortais pas de chez moi pendant des semaines et j’étais incapable de me projeter dans la vie professionnelle. Pour moi, il n’y avait qu’une issue = le suicide. Je me suis souvent fait des scénarios pour en finir. Ma peur de me rater et de rester paralysée m’en a empêché. Mais tout mon corps était mort, je ne pouvais même pas me regarder dans une glace ! Et je me suis jetée à corps ouvert dans le sport pour garder le contrôle et souffrir pour quelque chose. Peine perdue, je m’enfonçais dans la solitude incapable d’avoir une relation normale avec qui que ce soit et cherchant aussi surtout dans mes 20-30 ans un homme beaucoup plus âgé qui me sauverait…
    Ma vie professionnelle est une longue suite chaotique de jobs où j’ai eu des difficultés relationnelles énormes et 2 burn out à la clef à l’époque où ce n’était pas encore une « mode ». J’ai eu beaucoup de périodes de chômage et de repli sur moi-même terrée chez moi sans voir personne ou presque. Une non-vie, un enterrement vivante, un malaise toujours plus important me coupant de tout le monde surtout ceux et celles qui voulaient être proches (même en amitié) je me sentais alors en danger, moi qui avais mis tant d’années à construire une carapace pour sauver les apparences et montrer ma FORCE. Alors que je n’étais que ruines, dépression et échecs successifs.Voilà, je ne sais pas combien de temps ça va encore durer, car je n’ai plus la force de continuer comme avant, mon corps me lâche il ne supporte plus ce que je lui ai imposé toutes ces années, je me sens prête pour la vérité et pourtant rien ne vient. Je précise aussi que j’ai fait des cauchemars depuis des 10zaines d’années, des rêves de poursuite, d’hommes qui voulaient me tuer…et que l’insomnie est ma compagne depuis toujours. Toujours fatiguée car devant lutter pour maintenir les apparences…et ne pas sombrer dans un désespoir que je cachais sciemment aux autres, donc dans l’impossibilité d’être aidée….et la boucle est bouclée. Dans mon dernier job, j’ai enfin rencontré quelqu’un, de mon âge, séparé , mais on ne vit pas ensemble, cela fait 5 ans. C’est ma 1e relation réelle à 40 ans seulement…il me respecte, mais j’ai beaucoup de mal côté sexuel. Je me dissocie, je n’éprouve que rarement du plaisir et maintenant je me mets à trembler, à avoir des sanglots et même à pleurer après l’acte….il ne comprend pas, et moi comment puis-je expliquer des choses qui se sont sûrement passées mais dont je n’ai aucun souvenir ??? Il m’aime et patiente pour le moment mais je lui ai déjà dit d’aller voir ailleurs pour le sexe car je ne pourrai pas le contenter actuellement.
    Je continue à voir des psys, j’en ai pris une nouvelle (j’ai choisi des hommes pendant 20 ans) elle travaille en ICV, j’espère que je pourrai avancer. Car là je suis à nouveau au chômage à un âge où je deviens senior et où il est très difficile de retrouver…D’un autre côté rester chez moi me culpabilise , c’est un cocon mais aussi une prison; j’aimerais juste vivre normalement, ayant déjà passé 45 ans dans la plus grande misère affective.
    merci de m’avoir lue.

  2. Marie dit :

    En fait , mon corps et mon corps, je peux lui faire faire ce que je veux, en revanche , on dit que le regard est le reflet de l ale, il est donc difficile de mentir avec le regard

  3. Marie dit :

    Oui le contact physique durant les rapports ne me dérange pas . C est comme si je jouais la comédie et le fait de regarder mon partenaire dans les yeux me gêne car j ai la sensation qu il me voit tel que je suis , , une menteuse et une simulatrice , c est un peu difficile à expliquer . D ailleurs je préfère de loin les rapports un peu « brutaux », sinon je n arrive pas a voir un peu de plaisir
    Marie

  4. A.S. dit :

    1/ Marie, vous dites que regarder votre partenaire en face durant un rapport vous angoisse, qu’est ce que selon vous rendez visible de votre personne ? 2/ Ensuite un rapport sexuel est un contact physique vous ne le supportez pas non plus ? 3/ Les petites filles peuvent avoir des recours à des autoatttouchements pour conjurer des angoisses. Si en effet, il y a eu viol, certaines filles peuvent recourir à cet autoérotisme.

  5. A.S. dit :

    1/ Marie, vous dites que regarder votre partenaire en face durant un rapport vous angoisse, qu’est ce que selon vous rendez visible de votre personne ? 2/ Ensuite un rapport sexuel est un contact physique vous ne le supportez pas non plus ? 3/ Les petites filles peuvent avoir des recours à des autoatttouchements pour conjurer des angoisses. Si en effet, il y a eu viol, certaines filles peuvent recourir à cet autoérotisme.

  6. Marie dit :

    Bonjour , j aurai une petite question . Lors de la grossesse, j ai fais une grave dépression qui est apparue  » sans raisons apparentes »; apres un long travail avec une psychologue, j ai de plus en plus de doutes sur le fait d avoir subit un traumatisme sexuel durant mon enfance , de nombreux indices me laissent penser que oui, et c est aussi l avis de ma psychologue .
    Depuis je vais mieux mais le doute plane… parmis les symptômes décrits ci dessus , je m identifie à beaucoup d entre yeux , mais il y a Trois symptômes chez moi qui m interpellent et que je n arrive pas à expliquer:
    1. Je ne peux pas regarder mon partenaire dans les yeux pendant les rapports , c est impossible , cela m angoisse et j ai l impression d être  » totalement visible  » ( oui c est un peu étrange comme sentiment )
    2. Je ne supporte pas que le contact physique, particulièrement sur les cuisses, meme un frolemenr par accident
    3. J ai le souvenir très net de masturbation compulsive lorsque j étais enfant, et plus précisément des fanstasmes de viol lors je le faisais : est ce normal à 7 ans de penser à cela ??
    Je vous remercie d avance pour votre réponse, je sais qu il est difficile de fournir une réponse avec si peu d indice.
    Marie

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