Impact d’un bipolaire dans la sphère familiale.

Les parents, les enfants, les ou les conjointes, tous témoignent leur appréhension face aux épisodes maniaques et dépressifs. Le bipolaire dans sa phase maniaque devient  un sujet au caractère inflexible, par conséquent se positionne au-dessus des règles familiales et ou sociales, pour imposer les siennes, il se considère libre d’agir, selon ses envies et ses instants et qu’importe les conditions. Il ne mesure pas l’impact de l’acte qu’il veut commettre, seule importe sa vue des choses. L’entourage redoute une entrée en conflit avec lui de peur de l’aggraver et d’avoir à  faire face à  des réactions violentes. Lorsqu’il entre dans sa phase dépressive, il plonge dans un renoncement total à  lui-meme, si bien que s’il a une vie de couple, le conjoint, se retrouvera seul à  bord.

La vie d’un bipolaire est bien souvent constellée d’épisodes chaotiques cumulant mariages et séparations à  répétition pour finir dans une intense solitude dont il souffrira. Ces épisodes de vie, correspondent pour la plus part d’entre eux à  des instants morbides, lorsqu’il est en phase d’exaltation, il est charmeur, vive d’esprit, amoureux et éventuellement se marie ou divorce pour se mettre en couple avec son infirmière ou sa conseillère, dans sa phase dépressive il est atonique, dysphorique, indifférent, envahi du sentiment de n’être pas aimé et éventuellement se sépare.

Durant ces phases, le sujet malade ne supporte plus la contrainte, il devient enclin à  la fugue.

Ces up et down affectifs, engendrent tout un tas de dysfonctionnement dans la sphère familiale suite à  des actes ˜’fous’’ irraisonnés du type  : dépenses incontrôlées, une désinhibition sexuelle pouvant devenir paroxystique et aboutir à  un harcèlement. Les pulsions se libèrent laissant les fantasmes s’exprimer sans limite, la mise en danger de soi   notamment pas la multiplication   des partenaires sexuels avec lesquels les rapports seront non protégés. Ceci lui occasionnera de nombreux déboires avec son entourage amical. A contrario, durant les phases dépressives, son désir décline et s’évanouit et s’il vit en couple, le conjoint associera cette extinction à  un changement d’état amoureux.

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