Rassurer ses enfants face aux actes antisémites.

Comment rassurer ses enfants lorsque la sécurité des personnes de confessions juives est compromise ?  Comment expliquer à  son enfant, qu’un sujet veuille s’en prendre à  lui, juste du fait de son appartenance religieuse ?  Comment évoquer avec son enfant sans l’angoisser davantage, que face à  un climat menaçant et délétère, qu’un signe ostentatoire à  connotation juive constitue une cible pour certains antisémites, je dis bien certains car tous les antisémites ne réalisent pas de passages à  l’acte. Comment ne pas céder à  la psychose en tant qu’adulte pour paraitre crédible et rassurant auprès de son enfant ?

Prendre de la distance.

Tant qu’on n’a pas parlé à  son enfant, on ne sait ce qui le malmène. Pour dédramatiser une situation, il faut l’évoquer. Rassurer, c’est d’abord et avant tout expliquer en évitant le plus possible, les généralisations de toutes sortes ce qui aurait tendance à accentuer les peurs, voir développer des phobies. Les choses se déroulent en France, mais ça n’est pas tous les français qui sont antisémites mais un certain nombre de personnes notamment de fanatiques qui sont eux en minorités. Par conséquent, même si cela peut faire penser à  une guerre, ça n’est pas celle des années sombres ou l’on pratiquait la délation des juifs, aux autorités de la ville. Les choses sont totalement différentes, en ce sens que le gouvernement et les juifs partagent le même ennemi, il y existe par conséquent une volonté affichée de lutter contre l’antisémitisme malgré tout ce que l’on pourra dire et pour cause des forces de l’ordre ont été déployées sur ordre du ministère de l’intérieur, pour défendre les lieux désignés comme cible potentielle et une justice s’applique pour punir l’antisémitisme.

Exercice de pédagogie

Faisons preuve de pédagogie en usant du vocabulaire de son enfant pour expliquer, qu’en effet certaines personnes mal intentionnées peuvent s’en prendre aux juifs et qu’il est recommandé pour l’heure d’éviter certains lieux pour se préserver. Il faut également énoncer clairement que les adultes font confiance aux forces de l’ordre qui protègent les écoles, lieux de culte et autres, mais que par ailleurs, il convient de ne pas trainer aux abords de ces mêmes endroits, sans quoi l’enfant en sera perturbé en classe.

Si votre enfant, se met à  représenter des armes sur un papier, ou jouer à  la guerre, cela ne reflète rien de morbide, mais il remet en scène en extériorisant par le dessin ou le jeu l’information emmagasinée.

Le contexte est anxiogène certes, par conséquent le baromètre émotionnel de la maison peut dépendre de papa et/ou maman. Auquel cas, ne pas hésiter à  confesser sa peur de la situation, sans que cela constitue pour l’adulte une occasion de déverser ses angoisses sur l’enfant, même s’il est adolescent. Mais simplement s’en tenir au vécu du moment en disant que la situation est certes difficile, effrayante parfois, mais qu’en observant les recommandations ci-dessus évoquées et d’autres encore, qu’il sera possible de gérer ses émotions. Puis rassurez-les en disant que vous adultes, veillez sur eux.

Il serait préférable d’éviter de dire à  son enfant, qu’en Israël on est mieux protégé si vous n’avez pas d’alternative telle que l’Alya à  lui proposer, car vous transformerez sa peur en phobie social et il éprouvera alors des difficultés à  sortir.

on n’a pas parlé à son enfant, on ne sait ce qui le malmène. Pour dédramatiser une situation, il faut l’évoquer. Rassurer, c’est d’abord et avant tout expliquer en évitant le plus possible, les généralisations de toutes sortes ce qui aurait tendance à accentuer les peurs, voir développer des phobies. Les choses se déroulent en France, mais ça n’est pas tous les français qui sont antisémites mais un certain nombre de personnes notamment de fanatiques qui sont eux en minorités. Par conséquent, même si cela peut faire penser à une guerre, ça n’est pas celle des années sombres ou l’on pratiquait la délation des juifs, aux autorités de la ville. Les choses sont totalement différentes, en ce sens que le gouvernement et les juifs partagent le même ennemi, il y existe par conséquent une volonté affichée de lutter contre l’antisémitisme malgré tout ce que l’on pourra dire et pour cause des forces de l’ordre ont été déployées sur ordre du ministère de l’intérieur, pour défendre les lieux désignés comme cible potentielle et une justice s’applique pour punir l’antisémitisme.

Exercice de pédagogie

Faisons preuve de pédagogie en usant du vocabulaire de son enfant pour expliquer, qu’en effet certaines personnes mal intentionnées peuvent s’en prendre aux juifs et qu’il est recommandé pour l’heure d’éviter certains lieux pour se préserver. Il faut également énoncer clairement que les adultes font confiance aux forces de l’ordre qui protègent les écoles, lieux de culte et autres, mais que par ailleurs, il convient de ne pas trainer aux abords de ces mêmes endroits, sans quoi l’enfant en sera perturbé en classe.

Si votre enfant, se met à représenter des armes sur un papier, ou jouer à la guerre, cela ne reflète rien de morbide, mais il remet en scène en extériorisant par le dessin ou le jeu l’information emmagasinée.

Le contexte est anxiogène certes, par conséquent le baromètre émotionnel de la maison peut dépendre de papa et/ou maman. Auquel cas, ne pas hésiter à confesser sa peur de la situation, sans que cela constitue pour l’adulte une occasion de déverser ses angoisses sur l’enfant, même s’il est adolescent. Mais simplement s’en tenir au vécu du moment en disant que la situation est certes difficile, effrayante parfois, mais qu’en observant les recommandations ci-dessus évoquées et d’autres encore, qu’il sera possible de gérer ses émotions. Puis rassurez-les en disant que vous adultes, veillez sur eux.

Il serait préférable d’éviter de dire à son enfant, qu’en Israël on est mieux protégé si vous n’avez pas d’alternative telle que l’Alya à lui proposer, car vous transformerez sa peur en phobie social et il éprouvera alors des difficultés à sortir.

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