Au bord de la ligne !

J’ai composé cette prose pour mes patients borderlines. Ma pensée était également dirigée vers l’ensemble de ceux qui sont affectés par ce trouble et qui je l’espère parviendront à un état stable, telles que s’achèvent ces quelques lignes par l’horizon d’un d’espoir.

Au bord de la ligne, à la frontière entre le chaos et le néant

Courir, courir, penser encore et encore

Comme une obsession renouvelée

Se jouant in fine dans cette mémoire que j’aimerai effacer.

Gommer de façon sélective tous ses souvenirs

Qui dans le chaos me plonge,

Le traumatisme seul me ronge

Mais se rappelant de lui-même à la mémoire,

Comme si le moi cloisonné dans une armoire

Se scinde en dépit de tout espoir, dans un néant profond.

Ou suis-je, qui suis-je, qu’étais-je et que deviendrai-je ?

Un ombre sans doute, qui s’estompe la nuit tombant

Pour disparaitre dans les ténèbres.

Courir, courir mais où ? pour fuir qui ? Pour aller où ?

L’ombre de moi, refait son apparition, qui est-ce ?

Oh, j’existe mais combien de temps encore ?

Là-bas, on me dit que les oiseaux chantent et le ciel et bleu.

Mais comment le voir  ? Par où passer ?

Je ne sais pas, je suis perdu, mais cette fois, je le réalise

Le nuit laisse place peu à peu au crépuscule

La couleur du ciel change, je la vois,

Quelques oiseaux volent dans le ciel qui peu à peu s’éclaircit,

Mais ils sont encore noirs.

L’ombre de moi apparait ! J’existe,

Le soleil se lève mais je ne le pas vois encore,

Seulement, je commence à vivre

Vive la vie.

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