La discipline à laquelle chacun devra s’astreindre durant cette crise pandémique est inédite pour la majorité de la population mondiale. Nous n’avons pas connu les guerres au cours desquelles les personnes s’entre-tuaient qui ont fait des millions de victimes. Cette fois, l’ennemi est autre et l’erreur humaine est pointée du doigt pour ne pas parler d’ineptie. Il est microscopique et son lieu de résidence est le confinement à l’intérieur du corps humain. Son mode opératoire, tant est qu’on puisse lui prêter une quelconque intention consiste à survivre par interaction chimique avec le corps humain, et une caractéristique létale si vulnérabilité organique il y a, du moins pour ce que nous en savons. L’autre facteur aggravant de cette molécule est sa capacité à s’adapter. C’est d’ailleurs la caractéristique principale de tout organisme quelle qu’en soit sa taille. Par conséquent, son potentiel létal ne limitera plus à s’exercer auprès des personnes vulnérables cette fois, mais auprès de sujets en bonne santé et de plus en plus jeunes. C’est pourquoi, se préserver par les mesures d’hygiènes en vigueur sans omettre le souci de la préservation de l’autre permettra de s’en sortir progressivement. Ne tombons pas dans la phobie systématique vis à vis de l’autre, mais restons humains en nous disant que la santé est d’abord le bien commun de tous à défaut de laquelle, point de vie possible. En attendant que nous apprenions à vivre avec et développions peut-être les défenses nécessaires, ce serait l’occasion d’expérimenter une nouvelle forme de solidarité, de nouvelles expériences de vie. Des initiatives naitront sans aucun doute pour améliorer les choses. Pour l’heure, prenons-nous en main sans attendre des autorités quoique ce soit, pour qu’aujourd’hui soit meilleur qu’hier.
Covid-19 – L’expérience face à la menace pandémique
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