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La fin des vacances d’été puis la rentrée. La rentrée est l’événement, il est un nouveau départ. C’est alors qu’on repart du bon pied pour se donner du courage. Celui qui nous sert à traverser le temps. Qu’est ce que traverser le temps si ce n’est traverser les épreuves ? Mais qu’est ce que traverser les épreuves si l’on ne scrute pas son acte et sa conséquence. |
La fin des vacances d’été puis la rentrée. La rentrée est l’événement, il est un nouveau départ. C’est alors qu’on repart du bon pied pour se donner du courage. Celui qui nous sert à traverser le temps. Qu’est ce que traverser le temps si ce n’est traverser les épreuves ? Mais qu’est ce que traverser les épreuves si l’on ne scrute pas son acte et sa conséquence.
Alors repartons du bon pied comme pour nous prémunir de l’épreuve ? Voila une croyance déroutante. Je devrais traverser le temps depuis la rentrée jusqu’à la prochaine étape ou l’on célèbre le temps qui est la fin de l’année. Du moins on célèbre un temps qui s’achève suivi d’un autre qui se renouvèle.
Comment puis-je me donner du courage sans avoir à espérer envers une variable si aléatoire qu’est celle du temps ? Il me faut tout d’abord le construire. Et puisque je m’inscris dans une démarche volontaire comme pour avoir à me prémunir contre l’aléa, alors le temps prend une autre dimension. Il n’est plus celui qu’on implore pour que ce qu’il contient de ‘’désagréable’’ s’écoule le plus vite. Un peu comme si on suppliait le temps d’accélérer sa cadence pour que les moments difficiles passent plus vite. Cette fois, on lui demande de ralentir, afin que nous puissions nous délecter de cette jouissance qu’est l’action. Et quelle jouissance !!! Celle de faire. C’est ainsi qu’on se voit heureux, lorsque nous devenons le chef d’orchestre et que nous organisons et pilotons nos actions.
Notre identité se change et devenons le créateur des nos évènements. Nous réalisons que nous sommes des êtres libres. Nous désirons alors que le temps poursuive sa cadence à l’infini et que nous fassions parti de cet infini. Nous voulons continuer à jouir de nos œuvres créatrices.
C’est cela donner un sens au temps, nous lui avons comme indiqué une direction. Le temps nous appartient, et nous le couronnons de sa plus belle parure car il nous sert si bien. Non. C’est seulement nous qui avons décidé de donner de vivre le meilleur. C’est à dire vivre dans l’action.
Espérons que nous sommes devenus ainsi des acteurs de l’œuvre de création universelle et cosmique.
Ces quelques lignes ont été l’instant d’une photographie du temps.