Ne rajoutons pas le délire aux symptômes du Covid-19

Le coronavirus a plongé le monde dans l’incertitude et les nouvelles règles en vigueur durant la pandémie requiert un temps d’adaptation, plongeant un certain nombre de nos concitoyens dans le déséquilibre. Cela semble encore plus lourd à gérer pour ceux qui souffrent d’anxiété et de TOC.

Le sentiment grandissant d’intolérance à l’incertitude, et la peur de perdre le contrôle sont des caractéristiques communes aux troubles anxieux. Les personnes souffrant d’angoisse y sont confrontées et peuvent développer des attaques paniques.

L’angoisse est cette peur orientée vers l’inconnu, c’est redouter que quelque chose dont on a aucune idée, ne se produise, ou encore qu’une catastrophe à grande échelle n’ait lieu sans avoir d’idées précises sur la nature de cette catastrophe.

Que faire ?

Limiter le temps d’exposition à l’information

L’hyper connexion aux sites d’information, en ligne, à la télévision ou la radio, engendre chez les personnes vulnérables des attaques paniques. Les pensées deviennent incontrôlables qui s’orientent vers des scénarii catastrophes.  

C’est pourquoi, les hypersensibles se doivent de limiter au minimum le temps d’exposition à l’information, à savoir une fois après avoir pris les nouvelles du jour durant quelques minutes, s’adonner à d’autres activités. S’il s’agit de lectures ou de films choisir des thèmes qui détendent et/ou qui suscitent le rire.

S’adonner à une occupation

Qui dit confinement, ne dit pas trainer dans son lit. S’adonner aux rituels qui structurent la journée, comme le fait de se lever le matin, de se doucher, de petit déjeuner et de s’occuper à diverses choses. En profiter, pour entreprendre ce que nous ne trouvons pas forcement le temps de faire ou que nous n’avons pas l’habitude de faire. Ne pas hésiter à procéder à des exercices physiques, à écouter de la musique, à réaliser des travaux de bricolage…Les activités sont nombreuses, il convient de s’y adonner pour y trouver un sens. Ce temps favorise également le tissage de nouvelles relations sociales, ce peut être avec des voisins, ou encore en ligne. Soyez inventif dans ce que vous entreprendrez.

Qu’en est-il pour les couples ?

Le confinement, peut engendrer des conflits dans le couple. Si on y juxtapose la promiscuité, cela accroit les risques de débordement. Les foyers dans lesquels subsistent une certaine violence, peuvent avoir à vivre un éclatement des violences conjugales. C’est pourquoi, il convient de prévenir cet état des choses en demandant une médiation soit auprès d’un proche, ou encore auprès d’un psy, ou encore d’un médiateur familial.

Gardez à l’esprit que cette crise connaitra une fin et le fait de ce confinement est un état temporaire.

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