Le trouble de la personnalité limite, se configure à partir d’une instabilité relationnelle (alternance entre idéalisation et dévalorisation), d’un écornement de l’image de soi, d’une inconstance émotionnelle (anxiété, dysphorie), une impulsivité s’affichant de faÇon exacerbée comme l’agression verbale et physique d’autrui et d’actes agressifs auto-dommageables, allant de la mutilation à la tentative de suicide. Le sujet TPL, a des difficultés à contenir ses colÈres et à amenuiser ses tristesses. En état d’anxiété, il présente parfois des symptÔmes paranoïdes et ou dissociatifs transitoires.
Entre 70 et 80% [1]des personnes affectées par le syndrome borderline, recourent à des actes d’autopunition. Environ 60 % d’entre elles, se disent analgésiés[2] à la douleur engendrée par un acte auto infligé, quel que soit la nature de ce stimulus qu’il soit d’ordre chimique, mécanique, ou thermique, telle qu’une coupure ou une brulure, tandis que le but recherché est l’assouvissement d’un plaisir par la douleur face à une souffrance psychologique procurant un sentiment d’apaisement.
Par ailleurs, il apparait que les borderlines seraient majoritaires au sein d’une population souffrant de douleurs chroniques.
Schmahl, C et son équipe ont tenté d’étudier les mécanismes qui sous-tendent cette insensibilité à la douleur, à l’aide de brÈves impulsions de chaleur émises par rayonnement laser. Différentes hypothÈses peuvent Être évaluées pour comprendre l’hypoalgésie associée aux troubles borderlines.
Le borderline présente des troubles dissociatifs, dont ces derniers, Â favorisent une plus grande tolérance à la douleur. En effet il a été observé un élément de corrélation entre seuil douloureux et patients TPL.. Ces résultats n’ont toujours pas été répliqués. L’élévation du seuil de la douleur persiste auprÈs de ses patients, comparativement avec des sujets saints.
Il a également été supposé l’existence d’un dérÈglement opioïdergique chez le borderline. La récurrence d’actes automutilatoires favoriserait une sensibilisation du systÈme opioïdergique.
Stanley et al.[3] ont émis l’hypothÈse selon laquelle le patient borderline, présenterait un hypofonctionnement du systÈme opioïde basal, associé à une hypersensibilité compensatoire des recepteurs µ-opioides. La récurrence d’actes auto agressifs serait à l’origine du dysfonctionnement du systÈme opioïdergique.
D’un point de vue anatomique, des études élaborées à partir de l’I.R.M. fonctionnelle ont mis en évidence que pour une intensité de la douleur similaire, le borderline comparativement à un sujet saint, subit une hyper activation du cortex préfrontal dorso-latéral, et une activation du cortex pariétal postérieur (zone de l’information somato-sensorielle). Ceci en parallÈle avec une hipoactivation de l’amygdale et du cortex cingulaire antérieur périgénual (zone de la composante affective de la douleur).
L’atténuation de la douleur perçue par le borderline, serait associée un dysfonctionnement fronto- limbique. En revanche, ils ont le plus souvent des douleurs chroniques, c’est ce qu’ont mis en évidence Sansone et Al[4].
Les travaux d’Imbierowicz et Egle [5]ont permis de démontrer que les patients atteints de fibromyalgie, avaient été victimes de violence juvéniles.
Finestone[6] Â a pu observer que les femmes ayant subi des abus sexuels durant l’enfance étaient davantage sujettes à de la fibromyalgie.
Reich[7], a également de son cÔté pu observer sur une population souffrant de douleurs chroniques, que 47 % d’entre elle, répondaient aux critÈres d’un trouble de la personnalité histrionique, et 7% étaient borderline.
La douleur chronique est en rapport avec une dysrégulation affective, il s’agit d’un élément constant dans le TPL.
L’ostracisme comme expression de la douleur sociale
La douleur sociale se définit comme la résultante d’une expérience négative de l’individu au sein de la sphÈre environnementale. Nous observons, que dans le trouble de la personnalité limite, la douleur sociale est présente en raison de la peur excessive de l’abandon et du rejet par l’autre. Lorsqu’un sujet pense Être victime d’un ostracisme, il culpabilisera en se pensant indésirable et/ou indigne d’Être accepté, mais agira pour favoriser son inclusion, de fait il n’hésitera pas à user de conduites violentes envers le groupe pour se faire accepter.
Les personnes maltraitées (physiquement, verbalement, sexuellement) durant l’enfance, comme c’est fréquemment le cas chez les sujets TPL, elles se perÇoivent comme socialement indésirables et développent un sentiment de rejet, ne se justifiant pas nécessairement. De part, les relations interpersonnelles qu’elles contractent, elles mettent en place un attachement insécure, qui les plonge dans des situations émotionnelles chaotiques.
Le sujet borderline, a tendance à interpréter négativement une situation, qui de fait ne tarde pas à le plonger dans des états émotionnels paroxystiques, comme l’apparition d’une colÈre, assortie parfois à l’émergence d’une anxiété. Situation émotionnelle, qu’il parvient mal à gérer.  ParallÈlement, il aura du mal à interpréter correctement les émotions d’autrui, face à des mimiques ou des expressions langagiÈres lui paraissant ambiguà«s, il prÊtera  une valeur négative et surestimera leur intensité.
La douleur dans le trouble de l’état limite, occupe une dimension importante. Le patient borderline, perÇoit de faÇon atténuée la douleur provenant de l’acte auto infligé. Ces réponses seraient inadaptées face à des actes potentiellement douloureux. La récurrence d’actes d’automutilation engendrerait un dérÈglement du systÈme opioïdergique. Â L’étude de la douleur chez le patient TPL, ouvre la voix de nouvelles pistes thérapeutiques pour tenter de mieux comprendre les mécanismes neurophysiologiques, mais surtout dans un but d’atténuer la souffrance du patient.
Le trouble de la personnalité limite, se configure à partir d’une instabilité relationnelle (alternance entre idéalisation et dévalorisation), d’un écornement de l’image de soi, d’une inconstance émotionnelle (anxiété, dysphorie), une impulsivité s’affichant de façon exacerbée comme l’agression verbale et physique d’autrui et d’actes agressifs auto-dommageables, allant de la mutilation à la tentative de suicide. Le sujet TPL, a des difficultés à contenir ses colÈres et à amenuiser ses tristesses. En état d’anxiété, il présente parfois des symptÔmes paranoïdes et ou dissociatifs transitoires.
Entre 70 et 80% [1]des personnes affectées par le syndrome borderline, recourent à des actes d’autopunition. Environ 60 % d’entre elles, se disent analgésiés[2] à la douleur engendrée par un acte auto infligé, quel que soit la nature de ce stimulus qu’il soit d’ordre chimique, mécanique, ou thermique, telle qu’une coupure ou une brulure, tandis que le but recherché est l’assouvissement d’un plaisir par la douleur face à une souffrance psychologique procurant un sentiment d’apaisement.
Par ailleurs, il apparait que les borderlines seraient majoritaires au sein d’une population souffrant de douleurs chroniques.
Schmahl, C et son équipe ont tenté d’étudier les mécanismes qui sous-tendent cette insensibilité à la douleur, à l’aide de brÈves impulsions de chaleur émises par rayonnement laser. Différentes hypothÈses peuvent Être évaluées pour comprendre l’hypoalgésie associée aux troubles borderlines.
Le borderline présente des troubles dissociatifs, dont ces derniers, Â favorisent une plus grande tolérance à la douleur. En effet il a été observé un élément de corrélation entre seuil douloureux et patients TPL.. Ces résultats n’ont toujours pas été répliqués. L’élévation du seuil de la douleur persiste auprÈs de ses patients, comparativement avec des sujets saints.
Il a également été supposé l’existence d’un dérÈglement opioïdergique chez le borderline. La récurrence d’actes automutilatoires favoriserait une sensibilisation du systÈme opioïdergique.
Stanley et al.[3] ont émis l’hypothÈse selon laquelle le patient borderline, présenterait un hypofonctionnement du systÈme opioïde basal, associé à une hypersensibilité compensatoire des recepteurs µ-opioides. La récurrence d’actes auto agressifs serait à l’origine du dysfonctionnement du systÈme opioïdergique.
D’un point de vue anatomique, des études élaborées à partir de l’I.R.M. fonctionnelle ont mis en évidence que pour une intensité de la douleur similaire, le borderline  comparativement à un sujet saint, subit une hyper activation du cortex préfrontal dorso-latéral, et une activation du cortex pariétal postérieur (zone de l’information somato-sensorielle). Ceci en parallÈle avec une hipoactivation de l’amygdale et du cortex cingulaire antérieur périgénual (zone de la composante affective de la douleur).
L’atténuation de la douleur perÇue par le borderline, serait associée un dysfonctionnement fronto- limbique. En revanche, ils ont le plus souvent des douleurs chroniques, c’est ce qu’ont mis en évidence Sansone et Al[4].
Les travaux d’Imbierowicz et Egle [5]ont permis de démontrer que les patients atteints de fibromyalgie, avaient été victimes de violence juvéniles.
Finestone[6] Â a pu observer que les femmes ayant subi des abus sexuels durant l’enfance étaient davantage sujettes à de la fibromyalgie.
Reich[7], a également de son cÔté pu observer sur une population souffrant de douleurs chroniques, que 47 % d’entre elle, répondaient aux critÈres d’un trouble de la personnalité histrionique, et 7% étaient borderline.
La douleur chronique est en rapport avec une dysrégulation affective, il s’agit d’un élément constant dans le TPL.