Depuis une vingtaine d’années, nous assistons à une recrudescence dans les pays développés de l’hyperactivité et de l’autisme chez les enfants ainsi que de la schizophrénie débutant vers l’âge 16 ans. Alors que dans les années 40, on ne recensait qu’une poignée de cas, aujourd’hui, un enfant sur trois cent serait atteint de troubles du comportement. Aux Etats-Unis on dénombre trois plus d’autistes qu’il y a dix ans.
Un équipe de scientifiques ayant travaillé sur le trouble du déficit de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH) va se pencher sur les travaux du norvégien Karl Ludvig Reichelt membre de l’Institut de recherche pédiatrique de l’Université d’Oslo , selon laquelle un dysfonctionnement du métabolisme empêche la désagrégation de certaines protéines (dont la caséine, présente dans le lait) pouvant alors occasionner des troubles du comportement notamment un trouble du déficit de l’attention de l’hyperactivité (TDAH).
La population étudiée se situe dans une tranche d’âge comprise entre 4 et 11 ans, souffrant d’hyperactivité. L’examen d’urine, laissait apparaître des taux anormalement élevés de peptides.
Selon les conclusions de Reichelt, l’accumulation de peptides connote d’une inhibition voir d’une disparition de l’enzyme nécessaire à la désagrégation de certaines protéines dont la conséquence peut s’apparenter à l’effet de l’opium sur le cerveau.
De nombreuses études ont permis d’établir un lien entre des cas d’autisme ou de schizophrénie et la non dissociation de protéines. Il en est de même pour certains sujets atteints de TDAH qui présenteraient des troubles de digestion de certaines protéines.
Ces conclusions sont accueillies avec un certain scepticisme par de nombreux scientifiques.
Observons tout de même que les enfants ayant été sélectionnés pour participer au projet de Stavanger ont suivi un régime d’une année sans caséine de lait et sans gluten, les résultats ont été probants. Des enfants qui jusqu’alors se montraient incapables de se concentrer, d’apprendre. pouvez normalement suivre leur scolarité.
Les recherches effectuées, mettent désormais en cause l’association du gluten et de la caséine avec les métaux lourds.
Nombre de chercheurs européens, considèrent que l’intoxication lente aux métaux lourds est due principalement aux rejets de mercure et de plomb en quantités considérables par l’industrie dans l’atmosphère. mais également la présence de divers métaux dans les amalgames dentaires (mercure, étain, argent. ), les cigarettes (cadmium), les vaccins en général (aluminium) et plus particulièrement le vaccin Rougeole-oreillons-rubéole“ (mercure).
En s’accumulant dans l’organisme, les métaux lourds ont une action inhibitrice sur les peptidases, une famille d’enzymes, destinées à la dégradation d’un ensemble de protéines alimentaires provenant du gluten (les céréales et la plupart des produits alimentaires : conserves de viande, charcuterie, moutarde, mayonnaise, sauces, bière, chocolats, mais aussi certains médicaments) et de la caséine (présente dans les produits laitiers et dans la viande de veau et de boeuf).
Certains enfants présentant certains signes du trouble du comportement ou encore de l’autisme, laissent apparaître une carence en peptidases. De nombreux chercheurs déduisent que lors de l’inhibition de ces enzymes due à la présence importante de métaux lourds, , une hyperactivité constante, ou encore une dépression chronique peut apparaà®tre chez des enfants jusqu’alors sains.
En effet, l’absence de dégradation totale de protéines venant des céréales et du lait concentre le restant dans le sang. Ces « peptides opiacés » vont se comporter dans l’organisme comme certains morphiniques et se fixer sur les récepteurs biochimiques spécifiques à ces substances. En occupant et en saturant les récepteurs opiacés, les peptides provenant du gluten et de la caséine vont alors entraîner des dérèglements du comportement, et favoriser le développement de troubles du comportement.
Les substances opioïdes (parmi lesquelles les casomorphines, les glutéomorphines, les gliadinomorphines) qui saturent le cerveau ont pour effet d’inhiber les liens sociaux. L’indifférence, le repli sur soi et l’absence de langage en sont des conséquences majeures. Les enfants intoxiqués sont en outre davantage en proie aux crises d’épilepsie augmentant avec l’âge parallèlement à la sécrétion de peptides opioïdes. Ceci peut s’expliquer par le fait que certains opioïdes ont des propriétés convulsivantes.
Mais parallèlement, les peptides nocifs qui encombrent l’organisme perturbent la gestion de la sérotonine. Il y a parfois trop de sérotonine, et parfois trop peu. Cela peut conduire à des insomnies, des réactions impulsives et un manque d’aptitude à l’adaptation.
Le manque d’adaptation ainsi que la réaction exacerbée aux stimuli sensoriels et émotionnels peuvent se traduire, soit par une excitation autonome du système nerveux central, soit par une inhibition des réactions qui conduit au repli sur soi de l’individu et le porte à adopter un comportement sécurisant fait de rituels et/ou de stéréotypies.
L’idée ne consiste pas à préconiser à tout prix une alimentation sans caséine et sans gluten, mais simplement d’attirer l’attention des personnes dont les enfants sont affectés par ce type de troubles, pour que des examens soient effectués permettant de déceler d’éventuelles défaillances du métabolisme en ce qui concerne la dégradation de certaines enzymes. Si c’était le cas, il se pourrait qu’un régime sans gluten et sans caséine en soi le remède. Nous vous recommandons dans tous les cas de vous rapprocher de votre médecin traitant et de votre psy.