Nous naissons avec ce sentiment ancré dans notre mémoire celluaire. Nous étions dans un lieu fusionnel avec la mère, lorsque nous »baignions » en elle. Ce lieu de béatitude, est dit ainsi car il traduit l’état de fusion dans lequel nous étions en étant foetus. C’est d’ailleurs le seul lieu à ma connaissance ou la règle mathématique est contredite en ce sens : 1+1 = 1 et non 2. Dés lors que nous échappons de ce lieu, nous nous en libérons par le fait des lois de la nature, nous devenons une entité unique et indivisible (d’ou le mot individu), et l’état fusionnel vers lequel nous tendons cette fois, tend vers 1 et non égal à  1. La nuance est importante, car dans cette vie l’état fusionnel pur n’existe plus, il est rompu.
Tout cela pour dire, que l’amour est un sentiment connu de l’être car il en reçoit depuis sa conception. En naissant il le redécouvre un peu différemment de ce qu’il a connu. Il n’est donc la point question de devoir d’aimer, comme disait Camus : » Le seul devoir que je connaisse est celui d’aimer », car la chose est innée en chacun. Il arrive que cet amour s’égard, s’oublie pour des raisons pathologiques parfois, mais oublié n’est pas effacé, il suffit de se le remémorer (rien que ça) c’est parfois difficile mais c’est surtout possible.