Etre et Avoir : mal dans sa peau. La douleur chez le borderline

Le trouble de la personnalité limite, se configure à  partir d’une instabilité relationnelle (alternance entre idéalisation et dévalorisation), d’un écornement de l’image de soi, d’une inconstance émotionnelle (anxiété, dysphorie), une impulsivité s’affichant de façon exacerbée comme l’agression verbale et physique d’autrui et d’actes agressifs auto-dommageables, allant de la mutilation à … Lire la suite

Partir ou fuir ?

Lorsque l’avenir s’affiche sous de mauvais cieux, le présent insupportable dont le passé qui le sous-tend est pesant, étouffant, harcelant, menaçant vis-à -vis de son équilibre et destructeur, lorsque les souvenirs, les contradictions, les intimidations, les inhibitions, tournent en mode récurrent, tel un lecteur vidéo dont le bouton pause aurait été… Lire la suite

Deviens qui tu es.

Au IIIe siècle BC, Plotin, I, 9, § 2 (Belles Lettres, I, p. 87) rapportait que : ‘’le désir ne porte pas sur l’avenir, mais sur le présent ; nous désirons être pleinement ce que nous sommes, mais les hantises du passé et les faux espoirs de l’avenir nous en… Lire la suite

Reprendre possession de soi-même

Qu’est-ce que reprendre possession de soi-même ? Sénèque, en bon stoïcien nous suggère une réponse prête à l’emploi dans sa lettre à Lucilius, concernant ˜’l’emploi du temps’’. Prendre possession de soi-même, c’est nous dit-il, commencer par se rendre possesseur du temps, ce qui revient à dire, que pour se faire encore faut-il maitriser… Lire la suite

Les composantes de l’impulsivité

Du concept d’impulsivité dérive un éventail de comportements agissant prématurément, hautement risqués, inappropriés dont les conséquences peuvent s’avérer néfastes. Les personnes dites impulsives ou exagérément impulsives éprouvent de nettes difficultés à réguler leurs émotions et à détourner l’apparition de pensées et de comportements inadéquats. L’impulsivité est associée à divers troubles… Lire la suite

La Raison comme puissance d’agir.

Spinoza Descartes

Spinoza a considéré que tout est déterminé, c’est-à-dire que ce tout obéit à une cause qui le détermine. Si l’homme se croit libre, c’est sans doute parce qu’il ignore les causes qui le déterminent à désirer et à agir. Se pose dès lors la question de l’existence d’un libre arbitre ?… Lire la suite