Jung décrit dans les »Racines de la Conscience », en termes d’identité ou de résistance à la mère, les deux alternatives du sur-développement de l’éros dans le complexe maternel de la femme. Dans le premier cas, la fille projette complètement sa personnalité sur la mère ; ses sentiments d’infériorité lui font perdre ses propres instincts féminins ; elle reste dévouée à sa mère par le désir inconscient de la dominer. On note que la vacuité et la soumission montrées par ces filles plaisent très souvent aux hommes. La résistance à la mère est considérée comme un exemple du complexe maternel négatif dans lequel les modes de comportements de la fille sont formés exclusivement par opposition à ceux de la mère. On voit ce complexe mener à des difficultés conjugales, à de l’indifférence à la famille traditionnelle et parfois à un développement intellectuel poussé.
Archétype de la mère : Le complexe maternel de la fille
Taggé complexe maternel, conscience, désir, inconscient, jung, mère castratrice, racine de la conscience, sentiment d'infériorité.Mettre en favori le Permaliens.