Ce confinement qui affole

Ce confinement qui affole.

Nombre de sujets remettent en cause le bienfondé des barrières sanitaires. La désobéissance civile bien que timorée, vrombit en douceur. Les débats prolifiques ne tarissent pas et les contradictions exacerbées font parties de la règle démocratique. La science dans son essence, se fonde elle-même sur l’incertitude, sur les hypothèses et les contradictions. Le doute comme l’incertitude sont les amis de la science, c’est ce qui lui procure une probité et une rigueur permettant de faire progresser l’humanité.

Le public quant à lui et surtout celui qui est non averti, requiert des avis tranchés surtout en période de crise. Toutefois, lorsque des intérêts personnels viennent polluer le débat scientifique, sa crédibilité se délite et ruine cette foi que beaucoup ont investi en elle. A cela, se joint le défi que connait l’autorité dans son ensemble et qui est disqualifiée face aux décisions qu’elle veut imposer.

Le masque constitue-t-il une barrière sanitaire ? Oui pour certains scientifiques, non pour d’autres. La population dans son ensemble connait les mêmes dissonances. Certains de ceux qui ne le portent pas, ou ceux qui l’ôtent aussitôt à l’abri de cette  surveillance policière, n’en sont pas plus convaincus et émettent un argument qui discréditent le pouvoir, celui de considérer le masque comme une arme démocratique visant à museler les populations en toute légalité au moyen de l’argument scientifique.

Le confinement est-il de rigueur ? Oui pour certains, non pour d’autres. Pourtant, nombre de ceux parmi lesquels, il est lui aussi instrumentalisé à des fins de matage et d’asservissement des populations par l’économie.

Les gouvernements prétendent privilégier la santé au détriment de l’économie. Ils  oublient (ou négligent) que la santé ne se borne pas aux versants biologiques du corps, mais elle comporte un volet psychologique à défaut duquel, l’individu serait vidé d’une moitié de sa substance et il serait impensable de parler d’être. Force est de constater que les populations houspillent les gouvernants d’impéritie, incapables de tisonner l’économie.

Cette assignation à résidence conduit à une coexistence forcée entre les membres d’une même famille. Les questions de promiscuité resurgissent. La détresse socio-économique conduit à des facteurs aggravants. Les populations sont plongées dans une désastre grandissant tendant vers l’exponentiel. Les enfants ne peuvent pas pour la plupart aller à l’école. L’adaptation à l’école à distance est loin d’être une évidence et l’assiduité des enfants n’est pas encore assurée. L’adaptation est un processus long. Etudier de chez soi, semble pour une majorité d’enfant relever du facultatif, certains d’entre eux suivent leur cours en position horizontal, d’autres sont dans la cuisine entourés de bruit de casseroles. L’attention se dissipe aussi vite qu’elle est parvenue. Les conflits ne tardent pas. Les violences domestiques, les états dépressifs et les états confusionnels repartent à la hausse. Les plus psychologiquement vulnérables le sont encore davantage. Les appels à l’aide se multiplient et les conduites suicidaires s’enchainent.

Or, ne peut calmer les populations à coup de tranquillisants, à moins qu’on veuille en faire une nouvelle norme, tout comme on imposerait une prise de Ritaline, à tout enfant qui s’agiterait peu ou prou.

Compte tenu de ce contexte, chacun doit être son propre chef, face à cette faillite de l’état impuissant. Lisons cette exhortation de Bachelard extraite de son œuvre le Droit de rêver : ’’ Que chacun ressente donc comme une invitation personnel cette exhortation à agir, se considère comme personnellement, exclusivement, absolument visé par une exigence qui, pour la conscience philosophique s’applique à tous les autres, comme une bonne volonté innocente me concerne seul, comme si les autres n’existaient pas’’.

C’est au moi qu’incombe ce courage. Le moi devient prioritaire et c’est à lui que revient l’injonction du souci de soi. Rappelons, qu’il n’y a de cité valide sans le souci de soi. Le moi est le socle édifiant l’intérêt collectif.

L’heure du courage retentit et il en tient à chacun de prendre soin de lui. Vous trouverez quelques solutions vous permettant de rythmer votre quotidien afin de passer au mieux ce confinement https://armandshneor.info/2020/07/22/impact-du-corona-sur-la-depression-et-le-suicide-quelles-solutions/

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