Pourquoi agissons-nous ainsi ?

Le processus de mentalisation que nous expliquons à  la lumière des neurosciences, implique de conscientiser son propre état ainsi que celui des autres. Cela signifie que nous créons simultanément un certain nombre de représentations qui nous concernent mais qui concomitamment concernent les autres. Le sentiment de soi se conjugue aux… Lire la suite

L’abandon précoce comme une leucotomie mentale

Pour des enfants, survivre à  un abandon précoce intense et durable augure d’une absence de trace d’attachement sécurisant dans leur mémoire. Ceci reviendrait à  dire qu’elle est exempte d’une empreinte de   souvenirs agréables.   De fait, nombre de choses les effraie   (la peur des autres, la peur de… Lire la suite

Réparation due, au nom de la souffrance.

6740 Lorsque l’individu estime avoir souffert, que cette souffrance lui semble terrible et injuste, il estime parfois que réparation lui est due. Victime, ainsi qu’il se représente, il considère que le monde, l’univers, Dieu, la société, lui est, lui sont, redevable(s) en guise de dédommagement de sa souffrance. Un patient… Lire la suite

Accepter sans renoncer

Le principe de l’acceptation consiste à voir les choses telles qu’elles s’inscrivent dans le présent. C’est consentir, c’est-à-dire être d’accord avec la réalité telle qu’elle est ou telle qu’elle est partagée par la majorité, qu’on définira comme la norme. Accepter, c’est également s’accommoder, c’est-à-dire se réconcilier avec ce qui nous… Lire la suite

Trouble de la personnalité et addiction.

Le trouble de la personnalité limite, se configure à partir d’une instabilité relationnelle (alternance entre idéalisation et dévalorisation), d’un écornement de l’image de soi, d’une inconstance émotionnelle (anxiété, dysphorie), une impulsivité s’affichant de faÇon exacerbée comme l’agression verbale et physique d’autrui et d’actes agressifs auto-dommageables, allant de la mutilation à… Lire la suite

Quel sens donner à  la souffrance chez le Borderline ?

La question est complexe et elle l’est d’autant, que la réponse est souvent fonction des personnes. Qu’y a-t-il dans l’acte de souffrir ? Le fait de supporter, d’endurer quelque chose de pénible. Une auto punition, certainement souvent. En endurant telle chose, ma personne s’acquitte d’un dû, comme si elle devait… Lire la suite